Ce matin en écoutant palabrer des politiciens à la radio je me suis mis à rêver à un monde libéré de cette engeance et pour ce faire j'ai éteint mon poste.
J’ai souvent rêvé d’une société idéale
Capable de se passer de chef et de parti.
C’eût été, c’est certain, un progrès capital
Auquel les politiques n’ont jamais consenti.
Eh oui l’autogestion déplait à ces meneurs
Qui ne peuvent concevoir un monde sans hiérarchie.
Et pour se préserver ils propagent la peur
D’un chaos qui naitrait du spectre de l’anarchie.
Ah, ils ont bien œuvré, tous ces gens de pouvoir
En muselant sans cesse cette idée rebelle
Qui était séduisante et porteuse d’espoir.
Elle fit battre jadis le cœur de Louise Michel
Et de ces communards qui furent étripés
Pour avoir essayé de nous émanciper.
JB