Ma pensée du jour
La Maison brûle !
On a beau lancer des appels à la raison
Et être confronté aux pires canicules
Qui sont dues en partie aux déforestations,
Les sourds s’en contrefichent et l’Amazonie brûle.
Qui sont ces atrophiés de l’ouïe et du cerveau
Qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ?
Ils parlent comme Trump ou comme Bolsonaro,
Ne pensent qu’à l’argent facilement gagné,
Traquent les revenus qui les rendent prospères
Sans se soucier de saccager la biosphère.
Un à un ils détruisent tous les écosystèmes,
En usant pour ce faire des pires stratagèmes.
Ces sont de vraies mafias comme celles de la drogue :
Mafias agrochimiques ou mafias pétrolières,
Mafias des puissants trusts agroalimentaires
Qui s’imposent en usant de méthodes analogues.
Elles pillent, elles brûlent, elles tuent, elles font régner la peur
Partout où elles rencontrent de la résistance.
Avec les banques elles ont de subtiles accointances,
Financent des campagnes qui flouent les électeurs
Et placent au pouvoir des élus de leur choix.
Elles n’ont pas de patrie ces grandes firmes prospères
Qui saccagent la terre. Leurs maîtres sans foi ni loi
Pensent pouvoir survivre au fond de grands bunkers
Qu’ils se font édifier - cela en prévision
D’un désastre climatique - dans des lieux peu pollués.
Comment ne pas être choqué, éberlué
Devant tant de cynisme et tant de déraison ?
Si nous devons mourir leur engeance mourra.
Nous, nous crèverons vite. Eux, lentement, comme des rats.
Mais nous pouvons aussi changer ce dénouement
Si nous ne permettons plus leurs agissements.
Et pour ça, mes amis, il faudrait de l’audace
Des protestations actives, des mobilisations,
Des marches, des boycotts, et des grèves tenaces
Ce que je décris là, c’est une révolution.
Sommes-nous tous si tributaires de leur bon vouloir
Que nous n’osons même plus penser leur faire la guerre ?
L’Amazonie s’embrase, et l’on ne sait que faire.
Et dans ses fumées noires s’envolent nos espoirs…
JB
Une seule solution…