Antoine compagnon raconte chaque matin sur France Inter « Un été avec Pascal » qui m’a inspiré aujourd’hui ces quelques vers.
Le pari.
Je suis un « libertin » pas un apologiste
Au sens où l’entendait le « penseur » des pensées
Car je ne parie pas sur un choix insensé
Qui pourrait faire de moi un opportuniste.
L’enfer ne m’effraie plus, il m’a trop terrifié
Quand tout petit enfant aux cours de catéchisme
On nous en menaçait pour mieux nous édifier
Et nous ancrer, par peur, dans le catholicisme.
A bien lire Pascal, même si on a des doutes,
Mieux vaut suivre les règles de la religion
Qui nous conduiront tous à la salvation
Plutôt que les rejeter et faire fausse route.
Là, c’est le joueur qui parle et qui, à tous, nous dit
Même si vous doutez, misez sur Dieu le père.
Si vous perdez vous échapperez à l’enfer.
Si vous gagnez vous irez droit au paradis.
Moi, vous le savez, je mise sur la terre
Quand nous savons l’aimer, elle sait nous chérir
Mais quand nous la souillons, gare à ses colères.
Elle seule a le pouvoir de nous anéantir
Vivaaaa !
JB