Ma pensée du jour
Souvent en libertaire et en vieil apostat
Je rêve d’un monde qui n’aurait plus de frontières
Et, cela va de soi, ni armée, ni Etat.
Cette utopie nourrit mes plus belles chimères.
Imaginons la vie sur notre douce terre
Si les hommes s’étaient montrés moins orgueilleux
Et n’avaient pas cherché à être plus prospères
En imposant leur joug sur des plus faibles qu’eux…
Les pires vilenies viennent de cet atavisme
A vouloir dominer, à se croire plus fort.
Méfions nous des mots qui s’achèvent en ismes
Ils recèlent en eux des objectifs retors.
Notre Europe a vaguement aboli les frontières
Entre Etats adhérant à ses concepts marchands.
Elle a substitué l’ambition financière
A ses manies guerrières qui coûtaient tant de sang.
Et le nationalisme ou le capitalisme,
Comme le dogmatisme des marxistes voisins
Ont été remplacés par un libéralisme
Qui confère au mot libre un relent très malsain.
Il a acquis très vite une suprématie
A l’Est comme à l’Ouest. Les « communistes » austères
Se sont mis à copier nos vieilles démocraties
En enfantant soudain de puissants milliardaires.
La mondialisation est une autre tactique
Pour exprimer l’envie de piller son voisin,
Sans changer pour autant des pauvres le destin
Mis à mal par les stratégies économiques.
Voilà pourquoi je rêve à un monde utopique
Qui n’aurait ni Etat, ni banque ni armée
Et qui pourrait permettre aux hommes désarmés
De ne pas devenir des migrants faméliques.
Vivaaaa !
JB