Ma pensée du jour : un retour sur les meurtres de la préfecture de police.
Les vrais coupables
Le coupable n’est pas celui qui a tué
Lui, comme les quatre morts, est une victime.
Le fautif est celui qui s’est évertué
A le conditionner pour qu’il commette ce crime.
L’imam de sa mosquée le sachant vulnérable
Qui a instillé en lui une haine meurtrière
En usant du Coran de façon délétère
Pour l’inciter au meurtre, est l’un des grands coupables.
Mais il y a aussi ceux qui infiltrent l’islam.
Ce sont, on les connaît, ses deux courants sectaires
Qui s’acharnent à en faire un instrument de guerre
Et qui ont les moyens d’acheter les imams.
Ils se nomment wahhabites ou frères musulmans
Dépendent, en sous main, par le jeu des oboles,
Des Saoud et Al Thani, Crésus du pétrole,
Qui sont aussi alliés de nos gouvernements.
La taqîya permet ce double jeu féroce.
C’est une tromperie cachant de grands desseins.
Mais dans ce monde soumis aux tenants du négoce
On se soucie fort peu des fâcheux lendemains.
La terre peut nous rôtir, les hommes s’entretuer
Comme aux temps des croisades, ces fous n’y pensent guère.
Leur seul plaisir est de voir l’argent affluer
Et remplir à ras bord tous leurs coffres bancaires.
Mais nous, restons lucides. Ces barbus ombrageux
Et ces femmes en niqab qui marchent dans nos rues
Ne croient plus en l’islam qui guidait leurs aïeux
Leur tolérance se meurt, leur haine s’est accrue.
Sous nos yeux impuissants cette métamorphose
A grossi lentement au sein de nos nations
Comme une tumeur et pas un chef d’Etat n’ose
S’attaquer à ce mal avec résolution.
Tous nos gouvernements sont liés aux émirats
Avec lesquels ils signent de fabuleux contrats
Or il faudrait stopper leur emprise clandestine
Pour guérir nos pays de ce mal qui les mine.
Mais non ! Ils ont besoin de ces apports immenses
Pour faire fonctionner leur propre économie
Et laissent se répandre une doctrine, ennemie
De tout ce qui n’est pas conforme à ses croyances.
A bas l’Arabie Saoudite et le Qatar !
JB