L’actualité m’a inspiré ce terrible portrait.
Le frappeur.
( après l'intrusion publicitaire imposée)
Celui qui frappe sa femme est rarement abstème.
Ses addictions le poussent à l’ignominie,
Il s’acharne sur celle qui lui disait « je t’aime »
Et qui ne le dit plus car l’amour s’est terni.
Et plus il s’est terni, plus il a cogné dur,
Et cherché à éteindre cet œil accusateur
Qui défiait ses cris, ses rages immatures,
Sa jalousie brutale, ses stupides rancœurs.
Et quand les hématomes ont fermé les deux yeux
De celle qui se meurt et doucement gémit,
Il cesse de frapper, la scrute d’un air anxieux.
Qu’ai-je fait ? se dit-il. Il panique et s’enfuit
En osant se convaincre que c’est à cause d’elle
S’il est devenu ce répugnant criminel.
Beurk !
JB