Bas les masques !
(Après hélas une pub imposée)
J’aimerais vous faire grâce des nouvelles du jour.
Comme le temps sur Antibes elles sont plutôt sombres
Je vois des faces blanches qui ont peur de leur ombre
Et des transalpins qu’elles croisent sur leur parcours
Dans nos ruelles fleuries évoquant la Toscane.
Les poltrons font bien de se cacher le visage.
Leur masque est moins flatteur que les vieux bonnets d’âne
Qui donnaient des baudets une trompeuse image.
Les trouillards parisiens s’en sont pris aux Chinois
Dans les rames du métro et dans les autobus.
Le mal étant plus proche, les trouillards Antibois
Voient dans chaque Italien un porteur de virus.
Par bonheur ils sont encore très minoritaires
Ces gens qui ne pensent qu’à sauver leur propre peau.
Mais si la pandémie se révélait sévère
Ne formeraient-ils pas un immense troupeau ?
Allons ! N’y pensons plus, là dans ma jardinière
Ont fleuri durant la nuit de fraiches primevères
Et le soleil qui traverse les nuages, enfin,
Ecrase mes idées noires et me rend plus serein.
Vivaaa !
JB