Sonnet de ma fenêtre.
Coucou, c’est moi !
Mes yeux sont soudain éblouis par la lumière
Eux qui ne voient plus très bien détails et contours
A ma fenêtre, la tourterelle cavalière,
A l’improviste, a surgi pour me dire bonjour.
Je cherchais une idée pour écrire un poème
Et l’idée s’est pointée, attendant son obole,
Car si ce volatile n’est pas doué de parole
Pour se faire comprendre, il a ses stratagèmes
Son œil rougit un peu, sa tête dodeline,
Et moi je crois entendre la voix de la coquine
Qui me dit « qu’attends-tu pour me récompenser
Moi qui suis pile à l’heure pour nourrir tes pensées » ?
Une telle ponctualité méritait, c’est certain,
Que j’aille lui chercher une tartine de pain.
Viva !
JB