Les banques envisagent d’augmenter les taxes sur nos retraits en argent liquide. Voici ma réaction, (après ce viol publicitaire)
Les insatiables !
Elles nous prennent des agios au moindre découvert
Elles nous facturent déjà toutes nos opérations.
Notre Etat les rembourse quand leurs spéculations
Toxiques leur infligent de périlleux revers.
Et voici que ces banques toujours aussi avides
Voudraient nous plumer plus, nous, dociles pigeons.
Quand nous retirerons des euros en liquide.
Jusqu’à nos grandes plumes elles nous arracheront.
Déjà nous ne pouvons plus prendre notre envol
Pour le moindre revenu on doit passer par elles
Elles nous retiennent tous solidement par le col
Et nous empêchent de voler de nos propres ailes.
J’ai connu l’époque heureuse où tous nos salaires
Nous étaient payés cash par nos employeurs
Et nous n’avions pas besoin de compte bancaire
Donc aucun compte à rendre, sauf au percepteur.
Autres temps autres mœurs, j’avais alors vingt ans,
Aucun fil à la patte. J’étais libre comme l’air
Ne subissais aucune contrainte monétaire
C’était à moi seul de régenter mon argent.
Il ne fallait pas le jeter par les fenêtres
Mais nos parents nous avaient appris la prudence
Et le bas de laine inventé par nos ancêtres
Se tenait à l’abri des griffes de la finance.
C’est un temps que les vieux sont les seuls à connaître.
Dire que c’était mieux je ne puis l’affirmer.
Mais ce n’était pas mal, plus rassurant peut-être ?
En tous cas ce temps là, moi, je l’ai bien aimé.
Viva !
JB