Aujourd'hui j'ai vraiment envie de de jouer au jeu de massacre. Feu ! (après une pub non voulue)
Un bien piètre épigone
Dois-je aujourd’hui faire rimer le mot amour
Avec cet autre mot qu’on trouve dans les quatrains
Des poèmes récités à la Saint Valentin
Et qui se terminent banalement par « toujours » ?
Eh bien non ! Pour une fois je ne prends pas de gants
Et plutôt que d’écrire des vers à l’eau de rose
Je vais en quelque lignes fustiger Erdogan,
Ce tyran Turc qui de plus en plus m’indispose.
A en croire l’OTAN ce type est notre allié.
Allié ? Ce tueur de Kurdes pourtant démystifié
Qui joue le double jeu et qui a pour complices
Des séides de Daech œuvrant dans ses milices ?
Regardez, il se prend déjà pour un pontife
Et se verrait très bien sacré sultan-khalife,
Mais dans sa gourmandise moyen-orientale
Il risque la bouchée qui lui sera fatale.
Il voudrait avaler une part de la Syrie
Dans ses rêves les plus fous, à quel héros il pense ?
"Peut-être à Mehmed II le vainqueur de Byzance!"
Se dit le tzar Poutine qui l’observe et sourit.
Allons, décidément, les leçons de l’histoire
Ne restent jamais gravées longtemps dans les mémoires
L’humanité est pleine d’épigones ambitieux
Qui, admirant des modèles, rêvent de faire mieux.
Le dernier des Mehmed n’eut pas un sort glorieux
Et fut éjecté avec sa « Sublime Porte ».
A briguer la destinée du numéro deux
Erdogan risque fort que ce soit le six qui sorte.
Il use de propos vengeurs, effarouchants
Qui flattent chez son peuple les pires des penchants,
Profère des menaces et joue les fiers à bras.
Cette mégalomanie, un jour, le coulera.
Allez, debout les Turcs, ce chef vous fait du mal
Il donne de vous une image très rétrograde.
Si nous étions au temps de Mustafa Kémal
Ce triste tyranneau en prendrait pour son grade.
Ayant vidé mon sac me voici libre enfin
De vous souhaiter à tous une bonne Saint Valentin.
Aimables Sigisbées et vous chères marquises
Daignez recevoir mes pensées les plus exquises
JB
VIVA