A propos du vol de médicaments et de matériel médical...
Des rapines à douze balles
Il fallait se douter qu’une engeance assassine
Cupide et abjecte volerait la chloroquine.
Ayant déjà volé masques et respirateurs,
Elle met en péril malades et docteurs.
On nous a rabâché que « nous étions en guerre »
Plutôt qu’en résistance, un mot auquel j’adhère.
Or quand on est en guerre les cas de trahison
Sont passibles du peloton d’exécution.
Haute trahison à la nation que de piller
Des stocks de chloroquine, ce remède impromptu
Contre la pandémie qui se répand et tue.
Jadis, ces criminels eussent été fusillés.
Tous les élus le savent. Les mots ont leur portée.
En guerre il n’est plus temps de se montrer laxiste
En résistance aussi, si l’on veut remporter
La victoire contre ce corona ubiquiste.
Mort à toutes ses crapules sans la moindre vergogne
Qui tirent grand profit de leurs basses besognes
Tandis que des soignants privés de protection
Risquent à chaque instant la contamination !
L’humanité surprend en période de crise.
Il y a tous ceux qui ignorant la convoitise
Affrontent les dangers avec un grand panache
Quand dans l’ombre se meuvent les faquins et les lâches.
Pas de pitié pour ces malandrins sans morale
Qui comptent s’enrichir en revendant au noir
Des rapines médicales, ignobles à concevoir,
Et qui, à mon avis, vaudraient bien "leurs douze balles".
GRRRRRRRRRR !
JB