Allez tous ensemble chantons sur l’air du grand chambardement de Guy Béart
(après une pub imposée)
Le grand confinement
La terre est en colère
Contre ses locataires
Voici assurément
Le grand, le grand,
Voici assurément
Le grand confinement
Un virus très malin
S’échappe d’un pangolin
Et tue quelques Chinois
Vraiment il n’y a pas
De quoi en faire un plat
Mais des millions de virus
En avions, trains ou bus
Qui déferlent sur le monde
Sans perdre trop de secondes
Et ce n’est plus la fête !
Dans chaque pays on fouette.
Le tueur invisible
Qui a pris l’homme pour cible
Est baptisé d’un nom
Qui accroit son renom.
On l’appelle Covid
Ce virus très avide
Qui n’épargne personne,
Pas même Boris Johnson.
C’est la grande dérobade
Les fuites en escalade
Les « je n’y suis pour rien
C’est la faute du voisin »
Les vieux meurent à la pelle
Sous ce fond de querelles
Où la guerre des egos
Perturbe le boulot.
Mais docteurs, infirmières
Eux mènent la vraie guerre
Et se montrent intrépides
Contre ce maudit Covid
Dans cet isolement
Du grand, du grand,
Dans cet isolement
Du grand confinement.
Ils nous font des merveilles
Tous ces humbles soignants
Dévoués, compétents
Et c’est pourquoi on veille
A être là au moment,
Des applaudissements.
Et tous à nos fenêtres,
Comme un seul et même être,
Nous fêtons à 20 heures
Ces femmes et hommes de cœur
Qui luttent éperdument
Pour que cesse vraiment
Ce grand, ce grand
Pour que cesse vraiment
Ce grand confinement.
VIVA