Ma grande joie du matin. (Après l’intrusion habituelle)
Le nageur enchanté
Elle est d’un bleu et d’un calme tentateurs
Cette mer sous ce discret soleil de septembre.
Elle a conservé une agréable fraicheur
Et sa plage désertée m’envoie des reflets d’ambre.
Les touristes, en masse, l’ont enfin désertée
Et elle n’affiche plus la moindre saleté
Que tant de malappris laissent après leur passage.
Je suis seul dans cette eau accueillante et je nage.
Mille et un poissons batifolent autour de moi
Grâce à la brasse coulée je les frôle et les vois
Je sens que ma présence n’est pas inopportune
Serais-je confondu avec le dieu Neptune ?
Viva !
JB