Petit sonnet frileux du matin.
( Après l'intrusion forcée de la pub)
Eveil Parisien.
Ce qui me manque le plus, le matin, à Paris
Ce sont les chants joyeux des éveils antibois
Que vous connaissez tous, je les ai tant décrits
Ici les volatiles ne donnent pas de la voix.
Où donc peuvent-ils être, jamais je ne les vois
Dans ma rue parisienne encombrée de voitures
Dont les moteurs émettent de disgracieux murmures
Que déchire par moment un klackson discourtois.
Certes le temps maussade n’arrange pas les choses
La grisaille et le froid me rendent un peu morose
Et j’attends que le ciel repeigne un peu les jours
Pour me rendre dans les jardins du Luxembourg
Où j’entendrai les merles qui saluent le soleil
Et près des ruches le bourdonnement des abeilles.
VIVA !
JB