Allez un « ptit » sourire m’sieurs-dames
( Glisser sur l'inévitable intrusion de la pub)
Ode printanière
Les confins du confinement ont un pourtour
Qui englobe le bois de Boulogne et Bagatelle
Les jardins des Tuileries, ceux du Luxembourg
Et le Champs de Mars au pied de la tour Eiffel.
Je verrai le printemps qui va s’épanouir
Avec ses plates bandes qui commencent à fleurir
Ses roseraies qui font naître des epérances
Et les merles qui chantent avec exubérance.
Je verrai les abeilles vrombir près des ruchers
Les arbres déployer leur abondant feuillage
Où de craintifs volatiles iront se cacher
Pour échanger entre eux de joyeux babillages.
Je passerai rue Férou où comme un collégien
Je m’évaderai dans le délire rimbaldien
D’une jungle habitée par des Indiens féroces
Sous des soleils amers et des lunes atroces.
Une brève escapade qui n’est jamais de trop
Surtout en ce moment dans nos villes moroses
Où tous les restaurants et les quelques bistrots
Où nous aimions faire halte affichent porte close.
Les zombies m’insupportent, ne soyons pas comme eux.
Ne rendons pas les rues de notre cité austères.
Essayons de sourire derrière nos masques bleus,
Ne laissons pas nos yeux se vider de lumière.
VIVA
JB