Allez un petit coup de gueule, ça fait du bien !
( Après l’envahissante pub)
Le mal démocratique.
Arrêtez de gloser misérables poltrons
Nous en avons assez des querelles d’égos
De vos logomachies et procrastinations
Cessez de vous comporter comme des cagots
Les Français ne sont pas dupes de vos manigances
Et palinodies. J’ai un jour pris conscience
Que les partis n’étaient trop souvent que des leurres
Ayant pour vocation de tromper l’électeur.
Déjà le grand ténor qui régna quatorze ans
Tout en vilipendant ceux qui aiment l’argent
Avait frappé à mort notre métallurgie
Et, des agioteurs, soutenu les stratégies.
Quand vint le moment de choisir un successeur
Ce grand prince de gauche adouba celui de droite
Le seul, pour lui, digne de franchir la porte étroite
Réservée au plus pugnace compétiteur.
Droite, gauche, ces mots sont désormais dénaturés.
On les garde pour faire perdurer l’illusion.
Cette même gauche, lors d’une cohabitation
Privatisant des banques, s’est encore parjurée.
Nous tous avons de plus en plus de mal à croire
Aux promesses alléchantes des parlementaires.
Qu’ils soient dans l’opposition ou au pouvoir
Leur souci dominant est de faire carrière.
Le président actuel n’était d’aucun parti
Mais en a créé un pour capter l’empathie
D’électeurs, lassés des futiles rivalités
Qui occupent les sénateurs et les députés.
Ce parti de transfuges et de petits nouveaux
Qui s’est vite mis, au diapason du troupeau
Est déjà, semble-t-il, fortement contesté
Après avoir été, sur le terrain, testé.
Je hais ces bêlements dissonants, panurgiques
D’ovidés regroupés autour de leurs béliers
Qui tondent goulûment notre chère République
Alors que leur tâche serait de la fortifier.
Les Conventionnels ont décapité un roi
Pour que les citoyens aient tous les mêmes droits.
Or trop d’élus s’accrochent aujourd’hui à leur siège
Comme les ci-devant, jadis, à leurs privilèges..
Les populistes aux accents émancipateurs
Nous réservent, eux, c’est sûr, les pires félonies
On sent poindre dans leut ton des haines et des rancœurs,
Signes annonciateurs d’obtuses tyrannies.
Devant ce noir tableau que pouvons-nous conclure ?
Que la politique devrait être une vocation
Et non pas ce métier aux féroces ambitions
Qui nous inflige souvent de navrantes impostures !
JB