A propos de la policière assassinée
(après l’inévitable pub)
Les égorgeurs d’Allah.
On a besoin de rêve, on a besoin d’espoir
On fuit les faux prophètes qui racontent des bobards
On craint d’être pris pour des brebis propitiatoires
Par ceux qui égorgent en criant « Allah Akbar ».
Comment, au nom d’un dieu dit miséricordieux,
Peut-on commettre des assassinats monstrueux
Au couteau de boucher et s’en trouver heureux
Tel un héros promis au royaume des cieux ?
Les religions censées répandre le bonheur
Qui prônent dans leurs livres la fraternité humaine
Ont au cours des siècles fait macérer tant de haine
Inspiré tant de guerres, causé tant de malheurs…
Marx avait-il raison ? Du peuple sont-elles l’opium ?
Se livrent-t-elles à un macabre critérium
Visant à n’en laisser qu’une seule triompher
La plus cruelle, celle qui a le plus de trophées ?
Où est Dieu dans tout ça ? Et pourtant ils y croient
Ces zélotes sanguinaires qui répandent l’effroi
Mus par une obsession qui tourne à la phobie
Et dont le contrecoup est l’islamophobie.
Les trois monothéismes judéo-chrétiens
Ont connu des poussées de fièvre dogmatiques
Sous l’influence nocive de prêcheurs pharisiens
Au service d’intérêts autres qu’ecclésiastiques.
Soyons plus clairs et voyons qui s’est embusqué
Dans l’ombre maléfique de certaines mosquées
Voyons qui les finance, qui les met en valeur
Et écoutons les prônes de leurs prédicateurs.
Comment affranchir cette foi qui vient d’ailleurs
De toutes ses ramifications extérieures
Pour qu’elle finisse par se sentir européenne
Libérée des rancœurs et des vieilles rengaines?
Pas facile de répondre à une telle question.
Un peu plus de bonté et moins de dévotion
Plairait, qui sait, au miséricordieux Allah
Qui, à ces égorgements, mettrait le holà.
JB