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Légère comme le vent

Au revoir Jean-Yves, le visiteur du soir.

(Après la pub intruse)

 

 

 

Légère comme le vent.

 

 

Je le connaissais peu. Elle l’aimait tendrement

Cet homme délicat  qui n’était pas son amant

Mais qui l’avait charmée quand elle avait vingt ans

Par sa finesse subtile, légère comme le vent

 

Elle venait d’un milieu bourgeois pourrait-on dire

Formée par des bonnes sœurs plutôt étroites d’esprit.

Quand elle le rencontra, il la fit beaucoup rire

Et lui ouvrit les portes d’un joyeux Paris

 

Dont il devint l’un des meilleurs amphitryons.

Quand ils voulaient sortir pour une soirée festive

Ou encore danser à « l’Elysée-Matignon »

Les gens branchés disaient : «Rendez-vous chez Jean-Yves ».

 

Bien qu’il ait  enchanté d’autres lieux très courus

C’est ici que pour la première fois je l’ai vu.

Ma mère venait de mourir. Marion consternée

Pour me détendre, chez lui, m’invita à diner

 

Que de délicatesse en cet homme, me dis-je

Lui, si sollicité par des gens de prestige,

Parce que mes yeux pleuraient, s’attarda près de nous

Sans grandes phrases mais avec un regard très doux.

 

Il sera pour Marion l’ami de toute une vie

Et moi dans ce lien fort la pièce rapportée,

Le témoin amusé et parfois ébahi

De cette  exceptionnelle et tendre complicité.

 

 

JB

 

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