Sonnet de ma fenêtre ( Laissez glisser la pub)
Quand le pinson s’impose.
Un matin calme s’épand sur Antibes à cette heure
Je n’entends presque pas le goéland râleur
Peut-être est il déjà parti avec sa troupe
Harceler les dormeurs qui vivent à la Garoupe,
Nous épargnant, à nous, si proches des remparts
Son chahut matinal qu’il déclenche aux aurores.
Il s’en est donc allé, furtivement, c’est rare,
Nous offrant un éveil sans disgrâce sonore.
Oui, il est bien là-bas ! M’arrivent par bouffées
Ses objurgations passablement étouffées
Et tempérées par le doux ressac de la mer.
S’entend aussi de loin le chœur des tourterelles
Le soliste ombrageux ne peut se passer d’elles
Et pour une fois, le pinson domine le concert.
Vivaaa !