Tardivement, à cause de mes problèmes de santé, voici le poème sur la Saint Valentin que j’aurais du écrire plus tôt. Notre chère payse Josette m’encourageait dans ce sens. Voilà qui est fait ? ( glissez sur la pub)
A ma Mie
Ce n’est pas de ma faute, mais celle du destin
Si je n’ai pas honoré la Saint Valentin.
Chaque année à ma Mie je dédie un poème
Qui immanquablement se termine par « Je t’aime ».
Mais là, après une opération de la hanche
Je n’étais pas assez frais pour qu’en moi s’enclenche
Le dictamen, ce miracle de vers alléchants
Qui prolifèrent en nous comme les fleurs des champs.
Ô oui, que j’eusse aimé, comme d’une prairie
Faire jaillir de mon cœur des mots en floraisons
Sans cette opération et les agaceries
D’omicron qui est entré en moi comme un poison.
Et pourtant je les vois flotter dans ma cervelle,
Comme des fleurs sauvages mutilées par le vent.
Que d’églogues dispersées passent comme des étincelles
Sans pouvoir me laisser un quatrain captivant.
Cruel est cet éparpillement dans ma tête
Et je ne puis hélas comme les bons poètes
Rassembler ces brindilles en vers adamantins
Qui luieraient dans ton cœur, pour la Saint Valentin.
JB