J’en rêve et, aux aurores, j’écris. (Glissez sur la pub)
C’est celui qui dit qui l’est.
J’aime cette répartie d’enfant pleine de vérité
L’insulteur, c’est un fait, est souvent le coupable
Qui voit dans un œil une paille à peine discernable
Mais pas la poutre qui frappe le sien de cécité.
C’est ce qui se passe aujourd’hui avec Poutine.
Accusant l’Ukraine d’être infestée de nazis.
Dans sa paranoïa il en déduisit
Qu’il avait mission d’extirper cette vermine.
Des nazis, des drogués, on en trouve en Russie
Or si l’Ukraine fonctionne en vraie démocratie,
L’ex Union Soviétique vit sous la dictature
D’un despote malévole, champion de l’imposture.
Oui, c’est bien celui qui dit qui l’est, c’est très clair
Et si l’un d’eux m’évoque assez souvent Hitler
Qui sur ses futures victimes déversait ses haines
C’est bien Poutine avec ses mensonges sur l’Ukraine.
Peuple russe libère toi de ce tyran indigne.
Qui, à la longue, ne t’apportera que la guigne.
Au nom des grands poètes qui ont loué tes gloires
Ne laisse pas ce rustre entacher ta mémoire.
Il te bâillonne, t’aveugle et te coupe du monde
Pour te faire croire qu’il détient seul la vérité
Les journalistes aux ordres louent ses actes immondes
Ceux qui refusent d’obéir sont exécutés.
Il ose prétendre qu’il combat le mal en Ukraine
Ce tueur blafard, ce glacial croquemitaine.
Ce mal qui l’effraie tant, c’est la démocratie
Qui peut tel un virus infecter la Russie.
Je vous admire Moscovites ou Pétersbourgeois
Qui malgré les rigueurs d’une police léonine
Manifestez pour qu’on puisse entendre vos voix
Qui s’opposent à la guerre et crient non à Poutine !
D’aucuns, pour n’avoir pas observé l’aphasie
Qu’exige ce régime de ses turbulents sujets
Vont en baver et subir de cruels rejets :
Hé oui ! Le nazi c’est celui qui dit qui l’est.
JB