A Julien, autre amoureux d’Antibes qui vient de perdre le soleil de sa vie. (glissez sur la pub)
L’empreinte de ses pas
Elle est partie si vite, telle une flamme qui s’éteint
A la caresse d’une brise quand le soleil se lève
Elle s’est dissoute dans les brumes du petit matin
Comme s’estomperait l’enchantement d’un rêve.
C’est la réalité qui est un cauchemar.
Vite il referme les yeux, mais c’est déjà trop tard.
Les nuées ne sont plus et le soleil flamboie
Sur la mer qui caresse les remparts antibois.
Il est seul et pourtant hier elle était là
Qui marchait sur la grève et parlait à voix basse
Pourquoi a-t-il fallu que ce songe s’efface
Où donc est-elle allée, dans quel Valhalla ?
Non, ce n’est pas possible, il veut se rendormir
Fuir cette réalité cruelle qui le broie
Suivre, comme hier, les pas de celle qu’il admire
Et se laisser guider par le son de sa voix.
Le mistral s’est levé et la mer en colère
Contre les remparts fait exploser sa fureur
Il se croit seul mais non, une caresse l’effleure
Elle est là, intangible, légère comme l’air.
JB