Damas : un destin incertain
Bachar s’en est allé, certes beaucoup trop tard.
C’est quand il a vu que ça sentait le roussi
Qu’il s’est enfui, chez son pote Poutine, en Russie,
Pays du psychopathe qui n’a pas de regard.
Erdogan le tyran qui se voit en sultan
Et rêve de ressusciter l’empire Ottoman
A épaulé les hordes des islamistes syriens
Avec des forces spéciales qui, elles, combattent fort bien
D’où la fulgurante victoire de cette attaque
Qui peut se conclure par un épilogue heureux
Ou l’avènement d’un fanatisme démoniaque.
L’Occident s’interroge. Ses leaders sont soucieux.
« Sans moi, Bachar al Assad serait encore là »
Clame Netanyahou à ceux qui veulent l’entendre
« Car j’ai écrasé son allié le Hezbollah
Qui était le plus empressé à le défendre ».
Ce rodomont n’est vraiment pas très élégant.
Il occulte le rôle joué par Erdogan.
L’un comme l’autre, je ne les porte pas dans mon cœur,
Leur mégalomanie répandant le malheur...
JB