Ebola halte là !

Bonjour à vous, belles panthères aux yeux phosphorescents et à vos mâles ombrageux.

Aucun spécialiste, ou en tout cas très peu, n’a donné d’explications correctes à la fulgurante propagation d’Ebola ou d’autres virus, jusque-là inconnus auxquels « l’homo urbabicus », dépourvu d’anticorps naturels, n’est pas immuno résistant. Je crois qu’il en a été ainsi avec le VIH présent à l’état endémique chez certains singes d’Afrique qui au fil des siècles sont parvenus à se mithridatiser et, aussi, le chikungunya qui commence à se propager dans certaines régions de France. Il faut savoir que les grandes forêts pluviales d’Asie, d’Afrique ou d’Amérique, du moins ce qui en reste, recèlent quantité de micro-organismes potentiellement dangereux. Se sentant très bien dans cet environnement sylvestre, ils n’ont pas envie de le quitter et si certains l’ont fait durant ce dernier demi-siècle, c’est en grande partie à cause de la déforestation massive qui leur a permis de se redéployer à l’orée des villages et des villes où subsistent des lambeaux de jungles primaires pompeusement nommés « Parcs Naturels ». En ces lieux, au contact de l’homme, ils le contaminèrent.

J’ai longtemps pensé, pardonnez cette indécence, que le sida qui se transmet par voie vénérienne avait pour origine un coït contre nature entre un humain et un de ces bonobos friands de copulations. L’abstinence forcée durant de longs mois de bûcherons isolés en pleine nature ne rendait pas cet acte zoophile impossible. Mais bon, cette déduction est dénuée, j’en conviens, de tout esprit scientifique. Le fait incontestable est que le sida neutralisé des singes a franchi la barrière des espèces et est passé dans le corps de l’homme où il a fait des ravages. La deuxième cause de la propagation de ces virus redoutables est, bien sûr, le réchauffement climatique. Sur ce plan, on n’est peut-être pas au bout de nos peines. Qui nous dit qu’avec la fonte des glaciers polaires où ils étaient cryogénés depuis des millions d’années, « d’abominables micro-organismes » qui n’auront rien de « Belles au bois dormants » ne vont pas se réveiller et nous faire payer très cher notre inconséquence et nos aveuglements ??? Allez, pas de panique mes frères et sœurs. La vie est un don de notre Terre Mère. Elle peut le reprendre quand bon lui semble et au vu des affronts quotidiens que lui inflige notre espèce, si j’étais à sa place, il y a longtemps que j’aurais fait le ménage. D’ailleurs, a en juger pas la fréquence des catastrophes prétendues naturelles, elle vient peut-être de s'y atteler. Si comme moi, vous la vénérez, n’ayez pas d’appréhension. Elle vous réservera un retour matriciel apaisé. Alors « Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain. Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie ».

Viva la madre Tierra ! Vivaaaaaaaa !