Bon, je n’apparais plus beaucoup car je me suis replongé dans mon livre mais ce matin j’ai péniblement pondu ces quelques quatrains histoire de purger mon cerveau.
Dans la Sarthe un très beau château
Fut déclaré six cent mille euros,
Grace à cette sous-estimation opportune,
L’impôt sur la grande fortune
Epargna son propriétaire.
Et en habile fils de notaire
François Fillon, homme de bien,
A peu de frais joue les châtelains.
C’est comme la villa de Mougins
Dont Hollande, l’air de rien,
A triché sur la vraie valeur
Pour endormir le percepteur.
Que dire des époux Balkany
Ces grands escrocs jamais punis
Qui ont pour maître, assurément,
Sarkozy, le roi des truands.
Parmi les aigrefins bien placés
Un certain Jean-Vincent Placé
Sous son air de bon vivant coréen
S’est damné pour un maroquin
Né dans un milieu peu huppé
C’est à l’ENA qu’Alain Juppé
A envisagé, un jour, tout à trac
De devenir la plume de Chirac.
Tôt ou tard la plume s’envole
Et sans retenue, extrapole.
Elle s’élève de plus en plus haut,
Obtient des ministères, la mairie de Bordeaux.
Le valet devient prince et nous toise de haut.
C’est à cause de tous ces tricheurs
Que notre république se meurt.
Pourtant avec quel aplomb
Ils jouent les donneurs de leçon !
A notre droite, c’est certain
On ne nous a promis rien de bien.
Mais a gauche on va, ça c’est sûr,
Nous dire de nous serrer la ceinture.
A eux chauffeurs et belles voitures
Au peuple, les tracas et les déconfitures.
A quoi bon se payer un président
Des ministres, un gouvernement?
Ne serions nous pas plus avisés
De rester sourds à leurs billevesées
Et de bâtir en dehors d’eux
Un monde beaucoup moins onéreux ?
Je suis incorrigible. L’utopie continue de nourrir mes rêves
VIVAAAAA !