L'an dernier a cette époque avec Marion nous embarquions pour l'île de Poros. Souvenir, souvenir... (après l'intrusion de la pub)
Ah Le Pirée !
Ah ! Ce Pirée on a beau très bien le connaître
Avec ses cohues, ses vendeurs de trottoirs,
Ses plastiques qui trainent, il nous faut bien l’admettre,
A chaque fois qu’on vient, il fait plaisir à voir.
C’est le port surtout qui exerce une attirance
Et bientôt il nous tarde d’atteindre le quai huit
Où près d’un gros ferry des foules en partance :
Encombrées de bagages semblent prendre la fuite.
Et nous voici happés par la gueule béante
Du colosse marin nommé Poséidon
Dès qu’il est rassasié, sa sirène bruyante
Résonne comme un grand rot qui fait forte impression.
Escorté par des mouettes en quête de pitance
Le goinfre lentement mit le cap sur Poros
Et nous régurgita comme du pelagos
Qui auraient barbouillé sa colossale panse.
Ce matin du balcon ou j’était l’an passé,
Je contemple l’aurore qui rosit Galata.
Elle s’offre à mes yeux tel un duplicata
Qui fait monter en moi un bonheur insensé.
VIVA !
JB