MA PENSÉE DU JOUR
Les Flics (Après une pub indésirable)
En dix neuf cent quarante cinq de Gaulle hésita
A épurer la police, puis se ravisa
Par crainte de voir se désagréger le pays
A peine libéré de l’emprise des nazis.
Il y avait eu chez elle des collaborateurs
Zélés qui leur livraient juifs ou résistants
Et parfois même, oui, de très jeunes enfants.
Mais la raison d’Etat prima sur la rigueur.
Et pendant des années dans cette institution
Des idées qui prévalaient sous l’occupation
Survécurent sournoisement sans être sanctionnées
Provoquant parfois des réflexes conditionnés.
On garde en mémoire de terribles bavures
Mais, bon, épargnons nous leur énumération
Il en subsiste encore qui soulèvent question.
La répression hargneuse est-elle dans sa culture ?
Certes quand des malfaisants s’attaquent à la police
Personne ne lui demande de se croiser les bras
Et si ses réactions ne sont que protectrices
A part les excités, qui donc lui en voudra ?
Mais quand un policier jette une femme à terre,
Que deux autres en le plaquant au sol font périr
Un livreur de pizza de cinq enfants le père,
On se demande sincèrement si on a affaire
A des gardiens de la paix ou à des flics en guerre.
Quand donc dans la police fera-t-on le ménage
Pour chasser les haineux qui souillent son image
Et plongent dans la déprime les policiers sincères ?
LA EST LA QUESTION !
JB