Encore une nuit un peu trop courte. Mais ce matin une petite famille retourne à Toulouse et nous sommes un peu tristes. ( Après l’intrusion de la pub)
Le barjaqueur insomniaque.
Quand j’ai ouvert les yeux il devait être quatre heures.
C’était, je crois, à cause du goéland râleur.
Là-bas sur les remparts ce roi de la barjaque
Voudrait que, comme lui, nous soyons insomniaques.
Je me suis donc levé, l’esprit très embrouillé,
Avec l’envie d’aller sur place le « dérouiller »
Ce hargneux qui se plait à pourrir mes sommeils
Mais trop las j’ai préféré boucher mes oreilles.
Après un café j’ai ouvert l’ordinateur
Pour châtier par les mots ce triste enquiquineur.
J’ai pu ainsi assister au lever du jour.
De la fenêtre ouverte qui donne sur la cour
J’entendis bientôt les appels des tourterelles
Que le pinson ponctuait de notes spirituelles.
VIVA
JB