Ah les smileys de Facebook
Après l'inévitable intrusion publicitaire
Panne sèche.
Les cœurs veulent dire « très bien », les rires « c’est amusant »
Les likes, « c’est passable » et puis il y a « les riens » :
Ni cœur, ni rire ni like et là, c’est déplaisant
Pour l’auteur qui pensait que son texte était bien.
Presque chaque matin je m’applique à versifier
C’est ma technique pour garder mon cerveau alerte
Mais si je peux me vanter d’avoir la main verte
Je ne peux pas en dire autant de mon clavier.
Il y a les jours avec, et il y a les jours sans
Ceux où les idées fusent et où les vers sont là
Et ceux des pannes sèches où les mots sont absents
Et où sur l’écran blanc les lignes n’avancent pas.
Les façades livides inscrites dans ma fenêtre
Me cachent un carré de ciel couleur de plomb.
Aucune lumière ne vient atténuer le mal-être
Que crée mon cerveau dépourvu d’inspiration.
Et pourtant je veux faire avancer ce curseur
Terminer ce poème qui ne veut pas sortir
Et qui franchement ne méritera pas un cœur
Ni un rire, ni un like tant il m’a fait souffrir.
Mais je vous dis quand même « à vot’bon cœur m’sieur-dame »
Pour l’effort accompli, même s’il n’est pas brillant.
Puisse dimanche à la mer s’enfuir mon vague à l’âme
Et revenir mes mots avec les goélands
Viva !
JB
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