Matin d’arrière saison ( Après la collante pub)
Une aubade enchantée
La saison s’achève et le pinson se désole
Sa clientèle va quitter le micocoulier
La famille de merles aujourd’hui s’envole
Vers un nid tressé place du Safranier.
L’olivier qui les accueille est juste à deux pas.
Ce n’est pas un adieu mais durant tout l’été
Leur vie sur le même arbre les avait enchantés
Et les matins vibraient de leurs joyeux ébats.
Ses hôtes qui seront à l’avenir ses voisins
Font tout pour que le pinson ne soit pas maussade
Et j’ai droit au réveil à une longue aubade
Qui égaye mon cœur et enchante mon jardin.
Tout là-bas, sur la mer, émerge à l’horizon
Un soleil apaisé qui caresse les maisons
D’une lumière blanche, poudreuse et peu intense
Qui pare le vieil Antibes de pâles pulvérulences.
JB