Le jour d’après ( Glissez sur la pub)
On n’a pas perdu, mais on n’a pas gagné !
Ouf ! Mais ce ouf ne sort pas du fond de mon cœur.
C’est seulement un ouf qui efface ma peur
De voir ce cher pays qu’est notre douce France
Sombrer dans le fascisme ou autres intolérances.
Ce "ouf " que vous êtes beaucoup à avoir poussé
N’est pas celui des sots criant « on a gagné » !
Nous, on n’a pas gagné mais on a repoussé
Une France qui sur les tyrannies veut s’aligner.
Certes ses porte-paroles peuvent être plus attirants
Que leur vainqueur qui a parfois l’air trop hautain
Mais malgré leurs sourires, leurs propos alléchants
Ils restent de « nos » pires défauts les fidèles gardiens
Ce « nos » nous concerne tous en tant que citoyens
D’une République souvent tentée par les extrêmes
Qui cherchent à nous imposer des sauveurs suprêmes
En jouant sur nos craintes par de savants moyens.
Mais il y a la France aristotélicienne
Celle du juste milieu entre peur et audace
Qui ne supporte pas les fureurs et les haines
De ces extrémistes à l'entêtement tenace.
La dame en fait partie, il y en a un second
Ils tirent tous deux la corde, chacun de son coté.
L’élu, j’ose l’espérer, a su bien écouter
Cette blonde enjôleuse et ce tribun bougon.
Ils furent très acclamés durant cette élection
Et lui doit tenir compte des propositions
Des deux tireurs de cordes qui furent ses adversaires
Pour apaiser enfin les clameurs populaires.
Viva ! JB