Ce matin de bonne heure (glissez sur la pub)
Sonnet Brûlant.
La nuit il ne descend pas ce fichu mercure.
La cigale accablée par la température
Ne trouve pas le sommeil et sans arrêt stridule
L’aurore, elle même, supporte mal la canicule
Elle n’a plus d’éclat, affiche une pâleur
Jaunâtre d’hépatique et pas un souffle d’air
Ne caresse les arbres ou fait frémir la mer
Qui, elle aussi, paraît accablée de chaleur.
Je marche vers la plage d’un pas de somnambule
Il est tôt mais je croise quelques vieux promeneurs
Qui viennent respirer chaque jour de bonne heure
Avant que le soleil ne darde sans scrupule
Sa lumière brûlante sur les foules en vacances
Sans parvenir à leur imposer le silence.
JB