L’actu du jour (glissez sur la pub).
Je n’avais pas l’intention de revenir de suite sur ce sujet, je l’ai déjà tant fait, mais la radio en parlait et la canicule qui frappe les Alpes-Maritimes m’obligent une fois encore à cette redondance. Je voudrais tant que nos pays, leurs peuples, leurs politiciens prennent vraiment conscience de l’urgence climatique. Hélas, comme l'a dit la jeune Greta Thunberg, ils ne savent émettre que des « Bla bla bla » !
Est-il déjà trop tard ?
Qu’ai-je entendu, tôt hier matin sur France-Inter ?
Que le CO2 concentré dans l’atmosphère
Œuvrerait encore un siècle au réchauffement
Même si on stoppait d’émettre immédiatement.
Je le savais déjà mais de le rappeler
M’a déprimé en ce début de canicule
C’eût pu être évitable. Nous sommes vraiment nul
Me dis-je en marchant sous ce soleil qui nous brûle.
Il se lève à peine et déjà sa chaleur
A fait clore le bec du goéland râleur
Et taire les tourterelles pourtant fort volubiles
Les seules à faire du bruit sont les automobiles.
A croire que des pistons nichent dans nos cervelles
Que sans eux nos neurones battraient la campagne
L’essence devient plus recherchée que le champagne
Et l’on profite tous d’embouteillages à la pelle.
Face aux pollutions quelle lenteur à réagir !
On aurait du prévoir les risques, il y a longtemps
Et prendre des mesures quand il était encore temps
Statistiquement, les humains vont tous rôtir !
Plaidant la cause de nos innocents « Arrières »
J’ai supplié Gaïa d’éteindre son athanor
Et de nous concocter une période glacière
« Sur des million d’années le froid c’est pire encore »
M’a soufflé une nuit notre chère déité.
« Ma biosphère se meurt à cause de vos saccages
Qui ont mis en péril ma viabilité.
Même après un interminable recyclages,
Je ne sais pas comment je vais réapparaitre
Récupérerai-je ma biodiversité ?
Mon malheur survint quant je vous eu enfanté
Vous étiez mes petits, vous vous crûtes mes maîtres » !
C’est ce qu’elle nous dirait si on pouvait l’entendre
Hélas trop peu de terriens cherchent à la comprendre
Préférant vénérer des dieux immatériels
Que cette Terre-Mère, cet œil bleu dans le ciel.
JB