Parfois j’ai la démarche qui flanche comme hier matin ( glissez sur la pub)
Sur Le Chemin des Sables qui mène à Juan-les-Pins
Gare au naufrage
Il y a certains matins où comme une limace
On se traine sans but, fatigué, douloureux.
Le plus petit effort nous arrache des grimaces
Et la moindre pensée ne nous rend pas heureux.
On se sent aussi vide et creux qu’une baudruche
Et pourtant pondéreux, tel un gros sac de plomb.
On marche en se trainant et on fait le dos rond
Quand on s’assied, ce qui nous donne l’air d’une cruche.
« Ça suffit ! Ressaisis-toi ! » nous ordonne en nous
Notre volonté altérée par cette inertie
Et qui redoute de sombrer dans l’ataraxie
Fréquente quand on se laisse dominer par l’âge.
Il nous faut l’écouter, nous dresser vent debout
Pour de notre vieillesse éviter le naufrage.
VIVAAA JB