Pour accompagner le beau poème de l'aède occitan.
( Glissez sur la pub)
Les nuances du deuil
Le temps comme la mer qui efface sur le sable
Les empreintes laissées par les derniers passants
Estompe des mémoires l’image insoutenable
D’un être qui s’éteint sous des yeux impuissants.
Peu à peu ne subsiste qu’une trace légère
Qui dans les rêves s’anime et offre aux pensées
Cet instant de bonheur où tous deux enlacés
Espéraient partager une vie toute entière.
Ils n’imaginaient pas que viendrait le moment,
A moins de s’éteindre tous deux simultanément,
Où la mort briserait impitoyablement
Cet amour qu’ils croyaient vivre éternellement
Et que l’on vit encore quand le deuil s’adoucit
Après avoir dans l’âme de celui qui survit
Imprimé des images rémanentes de bonheur
Qui de sa solitude viennent chasser la noirceur.
JB