L'irrésistible attraction
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L’irrésistible attraction
Le bateau pour Athènes, qui nous a transportés
Comme du bétail sans jamais se préoccuper
De l’âge des passagers ou des handicapés
Nous chargea et partit sur une mer démontée.
Le manque de personnel, la lassitude, je pense,
Des employés expliquent cette indifférence
Leurs dirigeants, âpres aux gains, voire peu scrupuleux,
Ne réalisent pas qu’ils jouent avec le feu.
Par bonheur, il n’y eut pas le moindre accident !
Sans le prompt secours de deux Néozélandaises
Jeunes et fort jolies, ce dont je fus fort aise,
J’aurais contre un bar vide perdu toutes mes dents !
Le feu nous attendait. A notre débarquement
De noires fumées obscurcissaient le ciel d’Athènes
Derrière les collines dangereusement
Il progressait vers l’antique cité des Hellènes.
De courageux pompiers stoppèrent son invasion
Mais, hélas, pas ses toxiques émanations.
L’air archi-pollué était irrespirable
Or l’affluence, partout, restait invariable.
Bref, on peut se demander pourquoi chaque année
Dans ce pays envahi de touristes l’on vient.
Faut-il attribuer ce mérite aux Anciens
Ou aux dieux pittoresques qui les ont gouvernés ?
Étant très imprégné de ce mythique passé
D’une année sur l’autre, on oublie les déboires
Car la Grèce recèle l’âme de ces grands trépassés
Dont le souvenir hante toujours les mémoires.
Viva ! JB