Jardins publics.
A Antibes à mon réveil, je vais à la mer.
A Paris également j’ai un itinéraire
Qui me mène vers les plus grands arbres du secteur
Dans les parcs publics encore déserts à cette heure.
C’est fou le changement que l’on perçoit d’un coup
Des voitures, des piétons, de la rue les remous
Et soudain le silence puis la sérénité
Les mioches dorment encore et l’espace est à nous.
Les feuilles ne sont plus là, mais les arbres nous imposent
Leurs statures squelettiques qui ne durent qu’un temps
Et sous les bruines humides docilement j’attends
Les signes de leur printanière métamorphose.
Malgré ce qu’on lui inflige, la nature nous aime
Et nous offre aux beaux jours de belles résurrections
Prions que ce prodige soit à jamais pérenne
Et préserve nos petits d’une possible extinction.
JB