Ventres creux, ventres pleins
Pourquoi tant de ventrées quand d’autres crèvent de faim
Pourquoi rien d’un côté, de l’autre du chapon fin ?
Pourquoi une si grande absence d’équité
Caractérise-t-elle notre humanité ?
Quand on dit qu’être humain, c’est être solidaire
On commet une erreur flatteuse pour notre espèce
Qui s’est aveuglément répandue sur la terre
Et a gravement saccagé la biosphère.
Des politiciens corrompus par le pouvoir
Se gardent d’attiser les pensées pacifistes
Car il leur faut des querelles pour ne pas déchoir,
La paix est l’ennemie de tous ces populistes.
Soyons donc les exceptions qui confirment la règle,
Des marginaux à l’écart des meutes de haineux
Qui nous frôlent sans nous voir comme s’ils étaient des aigles
Guidés par des meneurs qui ne pensent qu’à eux.
Les seuls humains de cette aveugle humanité
Sont celles et ceux qui à la haine préfèrent l’amour
Et rêvent d’une universelle fraternité
Qui ne s’exprime, hélas, dans l’année, qu’un seul jour.
CELUI-CI ! Bonheur et santé à toutes et à tous.
Viva ! Jb