La volonté de puissance
Petit déjà, Poutine avait un regard noir
Et un air inquiétant qui laissait présager
L’être qu’il deviendrait une fois plus âgé :
Un tyran sans pitié, avide de pouvoir.
Qui aurait pensé que Trump et ses grands yeux clairs
Qui fixaient l’objectif avec un air sévère
Sans l’ébauche d’un sourire sur sa face lisse et pâle
Serait un jour un grand mégalomane trivial ?
Le bébé Hitler, lui, cachait fort bien son jeu
Il eût pu devenir un peintre talentueux
Mais non, son seul talent, après bien des rancœurs,
Fit de lui le plus horrible exterminateur.
Du Géorgien Staline pas de portrait d’enfant
Le « Petit Père des Peuples » le fut-il seulement ?
Ce moustachu, au nom d’un système étouffant,
A fait liquider des millions d’innocents.
La volonté de puissance, c’est elle la coupable
Nietzsche l’a analysée de façon remarquable.
On l’a certes combattue mais elle ne meurt jamais
Cette tare rémanente qui cause tant de méfaits
Nom de dieu ! Pourquoi donc persiste-t-elle encore ?
Et pourquoi la plupart de leurs peuples les adore
Ces Narcisses malévoles propagateurs de haine
Qui empêchent l’essor d’une conscience humaine ?
JB