Quand l’espoir disparaît de l’âme des nations
S’épanouissent tyrannies et superstitions
Les oligarchies veulent contrôler le monde
Et donner libre cours à leurs desseins immondes.
Xi Jinping et Poutine, oligarques de l’Est
Trump et ses milliardaires, oligarques de l’Ouest,
On regretterait presque les deux blocs d’antan
Devant l’immoralité des nouveaux titans,
Les uns des « Gargantua » nés du capitalisme
Les autres des « Pantagruel » nés du stalinisme
Ou du maoïsme, un clone du précédent,
Tous aussi galavards que ces braves géants
Car les héros de Rabelais étaient plaisants
Ils glorifiaient le rire et la gaudriole.
Ceux d’aujourd’hui affichent une rapacité folle
Sont pilleurs de richesse ou de cruels tyrans.
Quand il perd tout espoir, au ciel l’homme lève les yeux
Faute de gouvernance fiable, il se tourne vers Dieu
Qu’il n’a jamais vu mais qu’il imagine parfait.
Il le prie et de lui il espère des bienfaits .
Ce dieu est le reflet de celui qui l’implore.
Le haineux, en son nom, propagera la mort,
Le compatissant, l’entraide ainsi que le partage.
Chaque croyant se crée un dieu à son image.
Celui de ce pape, défunt humble et généreux
Avait le regard tourné vers les malheureux.
Bien que non croyant j’éprouve de la tristesse.
Je ne la chasse pas, elle est là, je la laisse.
JB