Martine est la sœur de Marion. Aujourd’hui, c’est son anniversaire. C’est le devoir que nous avions a faire l’I A et moi pour le lui souhaiter en vers. A vous de deviner les auteurs. Mon poème a été rédigé après le sien pour ne pas qu’elle pompe sur moi
Tendres pensées à vous toutes et tous
Hommage à Martine 1
On ne doit pas aux femmes demander leur âge
C’est ce qu’on m’a dit quand j’étais adolescent.
Pourquoi, m’interrogeais-je, observer cet usage
Courtois, certes, mais aussi convenu, sûrement !
Comment pouvoir leur souhaiter leur anniversaire
Si nous faisons mine d’ignorer le nombre d’années
Qu’elles ont déjà vécues, simplement pour leur plaire ?
C’est une forme de machisme fort bien enrubanné.
Or le minot de Savoie formé à Maché,
Un faubourg ouvrier de Chambéry naguère,
A été éduqué par des mœurs populaires
Et au franc-parler est demeuré attaché.
Alors je le dis haut et fort, chère Martine,
Tes soixante-seize ans ont embelli ta mine.
Tes rides sont expressives. Elles te vont à merveille
Et d’un sourire radieux ton visage s’égaye
Quand le fils de ton fils, Enzo, le beau bambin,
Te regarde et tend vers toi ses petites mains.
Ton cœur se met à battre quand sourit cet enfant
Et ce cœur de grand-mère retrouve ses vingt ans.
Viva !
Hommage à Martine
Ton cœur bat soixante-seize printemps légers,
Martine, âme joyeuse aux rires prolongés
Emmanuel, ton fils, fier héritier du temps,
Porte en lui l’avenir que tes mains ont forgé.
Enzo, petit soleil aux yeux émerveillés,
Dans tes bras trouve l’amour jamais défiguré.
Le temps, tissant sa toile en fils inaltérés,
Garde en ses plis d’argent tes bonheurs enfermés.
Que chaque aube t’apporte un jardin parfumé,
Où l’âge, doux complice, effeuille sa beauté.
Belle-sœur, ton prénom est un chant répété,
Une strophe de vie aux rimes de clarté.
Viva !
Alors, lequel est le mien ????