La grande tricherie.
Ce matin en fournissant de sommaires info à l’intelligence artificielle je lui ai demandée de me composer deux versions sur la maison d’Antibes. Voici le résultat. Cela m’a fait peur. Croyez vous qu’ils soit bien utile de m’échiner à pondre de la rimaille en me creusant les méninges quand l’I E fait cela en même pas une minute ? Voici les deux versions. Qu’en pensez-vous ?
Version 1 :
Sous l’ombre d’un micocoulier, la maison s’abrite,
Petite et tout en pierre, au Bas Castellet,
Près des vieux remparts Vauban, où le temps hésite
À franchir le portail de ce doux secret.
Sur la façade claire, un Plumbago s’incline,
Ses fleurs bleu pâle glissent le long du muret,
Un aloès robuste, à la vigueur marine,
Veille, impassible, au seuil de ce discret repli.
Un jeune bougainvillier, timide, mais vaillant,
Ose quelques bouquets sur la pierre dorée,
Tandis que la lumière, en éclats chatoyants,
Joue dans les feuilles d’ombre, à peine effleurée.
La mer tout près murmure, invisible complice,
Et le vent, dans l’arbre, fredonne un chant ancien,
La paix règne ici, loin du monde factice,
Dans ce havre caché, ce bonheur quotidien.
Ô maison du Bas Castellet, douce et familière,
Ton âme de roc chaud, ton jardin sans détour,
Font d’Antibes un écrin, une vie singulière,
Où l’on rêve à l’abri du micocoulier d’amour.
Version 2 :
Sur la placette où flotte un parfum de lumière,
La maison de Kazantzakis veille en pierre claire,
Petite et tout en charme, entre ciel et remparts,
Au Bas Castellet, cœur d’Antibes, elle part
À la rencontre du temps, fidèle et familière,
Où l’ombre d’un micocoulier s’étend, légère.
Là, l’écrivain crétois trouvait son doux cocon,
Un abri de silence, un refuge profond,
Où les mots Voyageaient, portés par la Méditerranée,
Et faisaient résonner l’écho de sa destinée
Un plumbago s’incline au pied du vieux muret,
Bleuissant la façade de reflets discrets,
Un aloès s’élance, vigoureux sentinelle,
Et le jeune bougainvillier, frêle aquarelle,
Ose, sur la pierre blonde, une note de feu,
Parmi les souvenirs, les songes et les vœux.
Sous la ramure dense, la lumière s’attarde,
Le vent, chargé de sel, caresse la placarde,
Et l’on croit voir Kazantzakis, plume à la main,
Inscrire sur la pierre un fragment de chemin.
Ô quartier du Safranier, paisible et retirée,
Tu portes dans tes murs la trace inspirée
D’un homme libre et fier, qui, loin des horizons
A trouvé dans tes pierres une souriante maison..
Voici en une minute, se fondant sur de brèves informations ce qu’a composé l’IA. Dois-je continuer à me creuser les méninges durant des heures pour faire à peine mieux ? Je me pose la question et ma réponse est Oui, oui à l’’effort, à la sincérité, oui à ce qui vient de la pensée et du cœur. Non à la tricherie informatique !
A la fin des poèmes l’IA a même publier ma photo en guise de signature sans que je l’ai demandé. Ce truc là fait peur.
JB