Mon souhait le plus cher

Ça suffit !

Veut-il comme le souhaite Trump qu’une station balnéaire

S’érige à Gaza  pour séduire les milliardaires ?

Ce projet mirifique, comme un gant lui va,

La  ville n’est déjà plus qu’un amas de gravats.

Oui, il parachève, pour l’heure les démolitions

Et doit maintenant faire fuir la population.

Malgré ses milliers de morts, elle s’accroche encore

Comme une somnambule à ce sinistre décor.

Chaque jour, la faim la tenaille et la soif l’épreint,

Les bombes l’écrabouillent, les balles sifflent en tous lieux..

Chaque jour ses enfants meurent et des milliers d’yeux

Ne trouvent plus de larmes pour pleurer leur chagrin.

Que faire de cette engeance ? Sans les maudits fouineurs

Que sont les photographes à l’affût des horreurs,

La crainte d’être accusé de crimes monstrueux

Ne serait plus un frein pour ce chef pernicieux !

Ça suffit, nom de Dieu ! Que reste-t-il à détruire ?

Tout a été rasé, la ville n’est que poussière.

Ce n’est pas qu’au Hamas qu’il destine sa guerre,

Les civils à Gaza surpeuplent les cimetières.

Même parmi les siens, on s’offusque, on proteste.

Et dans certains quartiers la foule manifeste

Mais il redoute la paix et ne veut rien entendre

Car à sa propre justice, il a des comptes à rendre.

Ça suffit !! Ce type est un prévaricateur,

Il devait être jugé pour de graves corruptions.

Les crimes du Hamas l’ont promu glaive de Sion,

Dans ce rôle, il échappe à sa propre punition.

Ça suffit nom de dieu !  Trump n’est pas visionnaire,

Gaza ne sera pas l’Eden des milliardaires

Mais celui de deux peuples qui après tant de guerres

Auront trouvé la paix. C’est mon souhait le plus cher.