En réponse au touchant poème de Lucas
Un cadeau de roi…
A l’instar de Lucas, toutes ces têtes blondes
Ne sont plus, sauf le dernier, des adolescents.
Elissa, ingénieure, est, en âge, la seconde,
Jolie jeune femme, elle fait un parcours très brillant.
Romane, la troisième, est une superbe maman.
Elle et son compagnon, l’attachant Montassar
Me confièrent, à moi, l’immature vieillard,
Le titre d’arrière-grand-père d’une petite enfant.
Elle porte d’un air crâne le prénom d’Anaya
Et sa vitalité d’emblée m’émerveilla.
Mon quatrième petit-fils qui a vingt-trois ans,
Bien qu’ayant le même nom, n’est pas comme le milan
Il n’a rien d’un rapace, est doux comme un moineau
C’est pour ça qu’on le surnomme l’exquis Milano.
S’il a du muscle, c’est pour éviter qu’on l’agresse
Mais, lui, privilégie l’humour et la tendresse.
Puis surgit Paco le trapu qui devint haut !
Sa largeur se mua en verticalité
Un mètre quatre-vingt-quinze à tout juste dix-sept ans,
Des muscles de lutteur, une forte volonté,
Ce sportif, qui court chaque jour pendant des heures,
Est un Gargantua videur de frigidaire !
Une fois rassasié, son très bon caractère
Nous révèle un cœur tendre et un esprit rieur.
Oublier Emmanuel serait une coquille.
Il fut le tout premier venu dans la famille
Avant Lucas, que je surnomme le "beau Lulu,"
Il eut sur le champ droit au surnom de "Manu".
Ce neveu est un vrai petit-fils à mes yeux.
Sarah qui partage sa vie est la tendre mère
D’un charmant Enzo qui, je crois, me considère
Comme un arrière-grand-père et j’en suis fort heureux.
J’ai donc deux « arrières », telle est l’abréviation
Que, pour parler d’Anaya ou d’Enzo, j’emploie.
L’une vive et pétulante, l’autre rieur et profond
Ces deux « arrières » me sont un vrai cadeau de roi.
Viva !