Ô Soleil !
Tu te fais désirer, mais quand tu apparais
Comme sortant de la mer, monte en moi une gaité.
Tu traces une ligne d’or dans l’immense bleuité
Qui sous le ciel agite tes lumineux reflets.
Lorsque les nuages recouvrent l’ensemble du firmament,
Elle prend des couleurs grises et perd tout son éclat.
Pour qu’elle le retrouve il faudrait que tu sois là
Mais de noirs cumulus à tes feux font écran.
Il suffit d’un vent venu des côtes ligures
Et voici que les flots se mettent à écumer.
Mais quand dans les nuées se crée une ouverture
S’éclairent, tout à coup, les vagues embrumées.
Et alors le mistral chasse l’envahisseur.
Il renvoie les nuages perturbateurs chez eux.
Notre Méditerranée retrouve ses couleurs
Et moi qui cafardait, je redeviens heureux.
Viva !