Le cœur d’abord. La poésie ne peut plus n’être qu’esthétique Et dédaigner les engagements politiques. La rime doit, le plus possible, avoir ses raisons Et les vers nous ouvrir de nouveaux horizons. A proscrire, ce me semble, ces poèmes vaniteux De formules...

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L’appel de la beauté A force d’entendre ces actualités moroses Qui quotidiennement saturent nos antennes J’ai une envie ardente d’images plus sereines, D’écouter de doux sons, de voir de belles choses; Une rose qui s’ouvre quand le soleil paraît En traçant...

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Le vent du large Dès que je m’éveille je ne m’attends pas, c’est clair, A entendre des nouvelles qui me rendront joyeux Pourtant le soleil brille et lèche déjà la mer De sa langue gourmande qui brille de mille feux. Je ne devrais jamais allumer la radio...

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Soleil trompeur Le mistral de retour a chassé les nuages Mais le vent d’autan à l’affût guette le moment Propice pour faire avancer ses noirs régiments De cumulus armés pour reprendre l’avantage. Et ce combat existe depuis l’aube des temps A l’instar...

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Drôle de temps Le ciel d’Antibes était sinistre et orageux Mais dès le lendemain, ensoleillé et bleu, D’une bleuité limpide, sans trace de nuage. Le mistral, en un jour, avait fait le ménage. Cela, c’était hier, mais Marie Pierre Planchon A signalé ce...

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Dis-moi, c'est qui, dis? Les maravédis, Dis-moi, c’est quoi, dis ? Si ce sont des sous,, Dis-moi-moi, c’est quoi, où ? De vieux sous ce sont, Qui ne sont plus bons. En Espagne hier, Ils ne valaient pas cher. Et le paradis Dis-moi, c’est quoi, dis ? Un...

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Le grand massacre La taqîya Je suis épouvanté et j’ai le cœur meurtri Par les informations qui m’arrivent de Syrie. On pensait qu’Al-Charaa s’était lénifié Et qu’en lui désormais l’on pouvait se fier. C’était ignorer la taqîya, une pratique De dissimulation...

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La volonté de puissance Petit déjà, Poutine avait un regard noir Et un air inquiétant qui laissait présager L’être qu’il deviendrait une fois plus âgé : Un tyran sans pitié, avide de pouvoir. Qui aurait pensé que Trump et ses grands yeux clairs Qui fixaient...

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Hommage Frère Hikmet. Jeune, il s’égayait la nuit et peignait le jour. Il vivait « la bohème » chantée par Aznavour. Je le voyais parfois dans la rue des Canettes, Chez George, rendez-vous des artistes en goguette. Il adorait ce Paris nocturne des couche-tard....

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