Ouf ! Le mois d’août s’achève.. (Glissez sur la pub)
Mes voisines et les bons apôtres
Les voisines de ma rue ne sont pas nées hier
La plupart ont vécu ici leur vie durant
Au pied de leur maison de belles jardinières
Fleurissent ce décor pour le rendre attrayant.
Hélas, quand vient l’été, des hordes d’estivants
Déferlent dans la ruelle en étant fort bruyants
Certains avec des chiens qu’ils ne tiennent pas en laisse
Et d’autres qui multiplient les indélicatesses.
Déjections, papiers gras, plastiques, canettes vides
Ornent le pas des portes, certains petits matins.
Ceux qui remercient pour les humbles jardins
Se comptent, je vous le dis, sur les doigts de la main.
Ces êtres attentionnés rachètent tous les autres
Du tourisme de masse, ils sont les bons apôtres.
Grâce à eux on se montre beaucoup plus conciliant
Pendant quelques heures, avec les autres passants.
Mais, dès qu’ouvrant la porte pour saluer leurs copines
Mes voisines tombent sur les « offrandes » des noctambules,
Elles n’entament pas de gentil conciliabule
Et vilipendent tous les estivants sans scrupules.
Bientôt, les aoûtiens très nombreux vont partir
De certains, elles n’auront pas de bons souvenirs
Mais elles n’oublieront pas les rares observateurs
Qui ont su apprécier leur jardinet de fleurs
Et l’an prochain, quand de nouveau, ils reviendront,
Les impatiences et les pourpiers refleuriront
Au pied des lauriers roses et des plumbagos bleus.
Ils le méritent bien, même s’ils sont peu nombreux.
Viva ! JB