Près du micocoulier qui dort. (glissez sur la pub)
Mon paradis
Voici mon paradis : une humble maisonnette
Avec sa jardinière et sa petite courette
Qu’enjolivent des fleurs, le tout étant juché,
Près d’un micocoulier, au faîte d’un rocher.
Comme les fromagers sur les ruines d’Angkor,
Par des fentes étroites, l’arbrisseau solitaire
A glissé ses racines jusqu’à trouver la terre.
Puis il s’est hissé très haut dans le décor.
C’est sur son microcosme qu’aujourd’hui il veille.
Sous sa voûte prospèrent hibiscus et rosiers,
Quelques volubilis ainsi qu’un olivier
Qui dans l’après-midi se réchauffe au soleil.
Même si c’est l’hiver et qu’il n’a pas de feuilles
Que les plantes tout autour de lui ont l’air en deuil
On sent que très bientôt quelques fleurs vont éclore
Et que va s’éveiller cet arbre qui n’est pas mort.
Au loin, sur la pinède, l’église de la Garoupe
Semble sonner l’éveil d’une céleste troupe.
Goélands, tourterelles ricanent ou roucoulent,
Et la mer à deux pas nous berce de sa houle.
Vivaaaaaaaa !
JB