Un petit neveu devenu grand ( Glissez sur la pub)
Y a la fusée qui passe !
Il s’appelle Manu
Comme l’enfant Jésus
Au monde, il est venu
Un vingt-cinq décembre
Avec un air perdu
Deux grands yeux éperdus
De l’amour à revendre.
Quelle mignonne frimousse
Quand il suçait son pouce
Et quel sourire craquant
Dès qu’il était content
Je nous revois à vélo
Roulant au bord de l’eau
Sur un chemin de halage
Lui, pédalant devant
Pour être le gagnant
Alors d’un ton cocasse
Surgissant à fond de train
Je lançais ce refrain
Place ! Place ! Place !
Y a la fusée qui passe.
Le temps aussi a passé.
A une allure insensée.
Manu est trentenaire
Bientôt quadragénaire
Marié à Sarah et père
D’un garçon beau et sage
Qui va mettre en page
De nouvelles images.
J’imagine aisément
Dans huit ou dix ans
Le vaillant Enzo en nage
Pédalant avec rage
Pour clouer sur place
Un père qui se ménage.
Mais également je vois
Un sourire qui s’efface
Et j’entends une voix :
Gronder « Place ! Place ! Place !
Ya la fusée qui passe !.
Viva !
a