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Bonjour pigeonnes et pigeons.

La trahison des élites françaises, j’y reviens, car toutes nos difficultés actuelles viennent de là. Quand je vois des syndicalistes protester à propos de la réforme des allocations familiales, sous le prétexte louable, certes, qu’elles cesserait d’être égalitaire, je leur réponds qu’il n’y a plus rien d’égalitaire aujourd’hui et que, lorsqu’un état à plus de deux mille milliards de déficits, il n’a aucun moyen de se montrer équitable avec ses citoyens. La tendance logique est donc de pénaliser les plus aisés, hélas, pas au profit des plus pauvres ! Malgré l’augmentation du coût de la vie, ces derniers ne voient pas, même si elles échappent à la diminution, leurs allocations réévaluées. Il eût été, à mon sens logique, que ce qui était retiré aux plus aisés allât directement aux plus pauvres. Eh bien, non ! Cet argent est, en principe, directement envoyé dans le puits incomblable de notre pharamineuse dette. Or il ne faut jamais oublier que notre ruine, au seul profit des spéculateurs, a, je le rappelle, pour origine la loi du 3 janvier 1973, édictée sous Pompidou, ex-gouverneur de la banque Rothschild, qui avait pour ministre des Finances un certain Valérie Giscard d’Estain. Les prêts gratuits de la Banque de France à l’État français furent alors interdits et, pour réaliser leur budget, les gouvernements qui ensuite se sont succédés à la tête du pays, ont dû emprunter sur les marchés privés en payant cette fois des intérêts conséquents. Les 2000 milliards que nous traînons derrière nous comme un boulet de bagnard prouvent que, quelle qu’ait été leur appartenance politique, nos ministres furent de très, très mauvais gestionnaires. L’ENA, ou encore la fac de droit, au lieu de leur enseigner l’art de la rhétorique et du sophisme, aurait dû surtout leur apprendre à bien compter. Le temps des revendications est révolu. La vue de syndicalistes défilant avec leurs banderoles et leurs slogans contestataires, m'incite à penser que ces gens n’ont toujours pas compris dans quelle panade notre « brillante » classe politique nous avait plongé. Désormais, ce n’est pas par des réclamations ou en détruisant des biens publics que l’on fera évoluer les choses. Tergiverser, c’est reculer pour mieux sauter. Cette caste politique est incapable de se remettre en question et dans sa grande majorité refuse d’abandonner le moindre de ses privilèges. Je disais, l’autre jour, que nous étions devenus bien trop pauvres pour nous payer le luxe d’entretenir un Sénat : doublon de l’assemblée ne servant qu’à engraisser et à enrichir des élus somnolents. J’affirmais aussi que nous avions des députés en surnombre et qu’une bonne moitié, sur les 500 actuels, suffirait pour le job qu’ils ont à faire. Les États-Unis qui font 13 fois la France en ont 435, 535 en comptant leurs 100 sénateurs. Enfin si l’on ajoute à notre système parasitaire, tous les élus locaux qui pour la plupart vivent largement aux frais de la princesse, on se dit que ce ne sont pas des réformes qui amélioreront notre situation dramatique, mais bien une révolution. Quand un pays est entièrement sous la coupe de ses créanciers, que les caisses sont désespérément vides et que ses politiciens préfèrent contraindre les citoyens à se serrer la ceinture plutôt que de serrer d’abord la leur pour donner l’exemple, que faire d’autre qu’un grand chambardement ? Viva la revolucion ! Vivaaaaaaaaaaaaaaaaa !

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